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Les livres d'Alexis Hayden

7 juillet 2015

A vous les parents qui...

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A vous les parents qui...

Le titre de ce roman pourrait être : « Comment survivre malgré ses parents ». Un procès aux géniteurs obtus, intransigeants et sans cœur.

Mais c’est aussi une ode à l’amour, ce sentiment léger et furtif, qui, comme les premiers papillons d’été, volètent d’une passion à l’autre au gré des vents, du hasard et des circonstances.

Ethan va devoir gérer tout cela. Gérer ou en être victime ? Là est la question.

Ce roman est une grande leçon de tolérance pour les parents qui ne comprennent plus rien à leurs ados, ou qui au contraire, en toute hypocrisie s’y retrouve de trop...          

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23 juin 2015

Aimez-vous les uns les autres - Alexis Hayden et Pierre-Lionel Cayla

Tout le monde est d’accord : les parents n’ont pas tous les droits.

Ils ont par contre beaucoup d’obligations. Mais quand ils les négligent, quand ils deviennent violents et, à l’adolescence, jettent leur enfant à la rue...

On est content de savoir qu’ils n’ont pas le droit, mais qui peut les en empêcher ? Qui peut aider les jeunes ainsi maltraités ? 

Avant qu’il ne soit trop tard. 

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5 mai 2015

Parce que c'était lui - Les chemins du cœur - Tome 2

 


Parce que c'était lui - Image réduite PUB

 

Dans la « série » Les chemins du cœur

voici la suite de « Jamais je ne pourrai » :

Parce que c’était lui (Kindle)

Les chemins du cœur – Tome II

 

   Rentrés de leur randonnée dans les Alpes de Haute-Provence en compagnie de Mathieu, Maxime et Romain ont retrouvé leur  chez soi : l’un à Lyon, l’autre à Vienne. Il leur reste du temps de vacances et la gamberge les prend : ils se battaient froid, au départ, ils se manquent, désormais… Ce qu’ils ont vécu ensemble, cette équipée à la découverte de l’autre et de soi, loin de les aider à affronter le retour au quotidien, le rend presque plus ennuyeux qu’avant.

  Après l’excitation de l’aventure et du plaisir de l’amitié découverte, pas facile de retrouver la vie ordinaire, ses petits et grands soucis… Ses questionnements… Ses peurs…

 Et puis, il y a les parents… Ah ! Les parents… S’ils n’existaient pas, que la vie serait terne, tant ils se montrent  maladroits, parfois, en croyant bien faire, avec leur possessivité maladive, leurs accès d’autorité. Mais il y a leur amour, aussi, tellement indispensable et rassurant, même s’il paraît souvent trop pesant…

 Maxime et Romain parviendront-ils à gérer tout cela ?

10 avril 2015

Les chemins du cœur - Tome II - Parce que c'était lui

9 mars 2015

Improbables destins – Suite à la hauteur

Couverture finale

Premier commentaire sur Amazon – « Improbables destins ».

Suite à la hauteur.

 

Dès les premières pages, la qualité du roman impressionne. Pas de doute, il y a eu un gros travail et le résultat est là. 
Scénario très original, tantôt sentimental, tantôt plus profond dans le but de faire réfléchir, mais jamais d’inutile scène de sexe.
Ce tome est celui que je préfère des trois.

1 - Bouton cde

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7 mars 2015

Improbables destins – La galeries des personnages

Couverture finale

1 - Bouton cde

Dans ce tome III, nous retrouvons presque tous les acteurs des deux tomes précédents.

Commençons par ceux de Ma vie d’avant :

 

Kévin

Il a quatorze ans dans ce premier tome, dix-sept ans dans les suivants. Il est le personnage central de la trilogie, celui qui va révolutionner le destin de Bryan et le sien. Brun aux yeux verts, il est une sorte de bulldozer qui ne manquera pas de bousculer ses amis dans leurs certitudes comme dans leurs incertitudes. Il va, hélas, se heurter à bien des incompréhensions et à l’hypocrisie. Il affrontera tout avec humour, même si son passé houleux, le rattrapant dans le dernier tome, l’obligera à faire des choix difficiles. 

 

Jérémy

Il a quatorze ans dans « Ma vie d’avant », dix-neuf dans « Improbables destins ». Très attiré par Kévin, incapable de vivre sans lui, mais tout aussi incapable d’assumer ses sentiments… Leur relation sera plus que houleuse. Mais son destin amoureux passera de la tragédie du tome 1 à la rédemption du tome 3…

 

Jonathan

D’un an plus âgé que son frère Jérémy, il est farouchement homophobe et il aura beaucoup de mal à supporter l’amitié entre Kévin et Jérémy dans « Ma vie d’avant ». Dans le tome 3 nous découvrirons un Jonathan différent, largement aussi paumé que son frère : il y sera le jouet d’un destin malin, qui le transformera.

 

Virginie

Petite amie de Jonathan. Odieuse, homophobe et raciste dans « Ma vie d’avant », nous ne pouvions que lui prêter de meilleures intentions dans « Improbables destins ». En tombant amoureuse d’un égypto-breton et à fréquenter trop d’homos…, elle ne pouvait que s’améliorer et revoir ses préjugés : tous les destins ne sont pas tragiques…

 

Élodie

Quatorze ans dans « Ma vie d’avant » : meilleure amie, confidente et peut être aussi souffre-douleur de Kévin, plus par jeu que par méchanceté de sa part. Elle sera, pendant des années, toujours présente, préoccupée de préserver le destin bringuebalant d’un Kévin entre désespoir et colère. La complice fidèle que tous les ados rêvent d’avoir.  

28 février 2015

Improbables destins - Tome 3 Commandez la version papier maintenant

27 février 2015

Improbables destins - Version papier

Couverture finale

1 - Bouton cde

 

http://alexishayden.wix.com/alexishayden-1#!copie-de-livre-3/cdd1

 

Pour l’instant, ce livre « Improbables destins » n’est disponible qu’en version Kindle. Si les amateurs de papier se révèlent être assez nombreux (soyons modestes : plus de 30), nous l’imprimerons. Contactez-moi via Canalblog :

http://alexishayden.canalblog.com/

 

18 février 2015

Cet autre qui grandissait en moi - Tome 3 - Improbables destins

 

Couverture finale

 

1 - Bouton cde

Cet autre qui grandissait en moi

Tome III – Improbables destins

 

  Aragon disait : « Rien n’est jamais acquis ». Et si c’était vrai ? Si rien n’était jamais définitif ? Et si les jeux n’étaient pas toujours faits ? Si nous pouvions changer le passé et par conséquent l’avenir ? Si quelqu’un, quelque part, avait le pouvoir de nous donner une seconde chance ?

 

 Cette occasion sera offerte à Bryan et Kévin. Toutefois, ils vont découvrir que cette seconde chance ne sera pas sans conditions. Pour l’un d’eux, il faudra faire un choix : revivre son premier amour ou parvenir à en atténuer la douleur...

 

 S’aimeront-ils assez pour traverser ces épreuves ? Leur sera-t-il possible de sauver leur avenir en faisant la paix avec leur passé ? 

 

 Ce dernier tome de « Cet autre qui grandissait en moi » réunit les personnages des deux premiers volumes. Confrontés les uns aux autres, secrets et vérités seront révélés. Ces rencontres ne laisseront personne indemnes. Pourtant... Si là se trouvait la clé de leurs improbables destins ?

9 janvier 2015

Les chemins du cœur - Tome 1 - Jamais je ne pourrai

1 - Jamais je ne pourrai - 30 - Jaune - 3

Tome 1 – Jamais je ne pourrai

 C’est le même texte, j’ai seulement récupéré les droits d’édition et changé la couverture avec l’idée d’écrire une suite avec Pierre-Lionel Cayla.

La série s’appelle donc « Les chemins du cœur » et le tome 2, « Parce que c’était lui », devrait paraître avant l’été. 

9 octobre 2014

Sincère et tendre – Faut pas le dire !

Faut pas le dire - 50

 

Premier commentaire – « Faut pas le dire ! ».

Sincère et tendre 7 octobre 2014

 

J’avais déjà lu "Hugosse" et "Pourquoi personne ne lit mon blog" de cet auteur qui se dévoile ici entre tendresse et humour, avec une grande sincérité. On le découvre depuis son enfance jusqu’à aujourd’hui. Ses anecdotes sont empreintes de sincérité et appellent à la réflexion dans le sens où l’on est amené à réfléchir sur notre propre parcours et sur la question suivante : "Est-on prêt nous aussi à montrer de nous ce qui est conforme à la réalité ?".


Un livre vraiment touchant, non seulement sur le thème de l’orientation sexuelle qui peut concerner beaucoup d’entre nous, et ce à tout âge, mais aussi, selon moi, sur les difficultés de communication parents-enfants et l’éventuelle reproduction de ces schémas de fonctionnement.


Beaucoup de pôles d’intérêt donc. Une lecture que je recommande vivement !

29 septembre 2014

Genre ! Claudine est une transsexuelle !

Faut pas le dire - 50

Depuis quelques temps, des politiciens et intégristes religieux (l’un n’empêchant pas l’autre), congelés dans une opposition aussi farouche que stérile contre tout et n’importe quoi, ne manquent pas une occasion de condamner à tour de bras. De la théorie du genre, au livre « Tous à poil », nous avons tout entendu. Cela m’a donné l’envie de reprendre la plume pour dire que le môme que j’étais (et je suis loin d’être une exception), de l’enfance à l’adolescence, n’a pas attendu livre ou théorie pour tomber amoureux, et pas toujours selon la normalité imposée par la société.

  

Hélas, comme les triples buses volent en escadrilles et criaillent en chœur, la guerre est maintenant déclarée à toutes sortes de bouquins. C’est ainsi qu’Anne Percin et Thomas Gormet sont mis en cause pour le livre « Le jour du slip – Je porte la culotte ». Ce n’est pourtant que l’histoire d’un petit garçon qui se réveille un jour dans le corps de sa copine, et inversement. Mais quelle horreur ! Comme si le thème du passage d’un corps dans un autre n’avait été traité dans aucun roman, dans aucun film depuis que le livre et le cinéma existent.

 

En délateur zélé, j’aimerais attirer votre attention sur une série d’autrefois, très subversive : « Le Club des Cinq ». Si vous avez dévoré leurs aventures en toute inconscience, souvenez-vous… L’une des filles du Club, Claudine, se fait appeler Claude et se considère comme un garçon ! Oui : un garçon ! Quelle abomination ! À l’époque, on disait d’une jeunette comme elle : « C’est un garçon manqué », puis on haussait les épaules et on attendait qu’elle « fréquente », pour que ça lui passe. Aujourd’hui, elle ferait « genre » et on lui trouverait des inclinations contre-nature. C’est tout juste si Claudine ne serait pas une transsexuelle ! Ainsi donc, si l’on y réfléchit… Ce serait Enid Blyton, créatrice de la série, qui, dès 1942, aurait inventé « la théorie du genre » qui fait tant criailler les fausses oies blanches. Si quelqu’un pouvait le souffler à Christine et Jean-François… Ça me ferait poiler à mort ! 

13 septembre 2014

Dernier livre d'Alexis Hayden : Faut pas le dire !

Faut pas le dire - 50

 Faut pas le dire !

 Dire ou ne pas dire ?... Là est la question ! Banale à pleurer. Faut-il toujours dire ce que nous pensons, avouer nos sentiments comme on avouerait une faute, révéler ce qui se cache au fond de nous, parfois très au fond ? Au risque de détruire une amitié qui nous est précieuse, un amour qui l’est davantage encore ? Personne ne pourra prendre cette décision si intime à notre place. L’aveu tient du quitte ou double, ou de la roulette russe.

 Dire ou ne pas dire ? L’interrogation est toujours aussi pertinente, et personne ne vous soufflera la réponse. Cela d’autant plus qu’il n’existe pas de réponses prédéfinies, car il y a sans doute autant de réponses qu’il y a de personnes, toutes différentes.

 Si, dès l’origine, l’homme était fait pour aimer une femme, et vice-versa, il semblerait qu’avec le temps, un... genre de bug génétique ait chamboulé nos chromosomes, qu’il ait contrecarré les interdits, de sorte que les fonctionnements originels aient quelque peu changé. À qui la faute ? Certainement pas à ceux qui en sont « victimes ». Si vous fabriquiez un engin défectueux, lui reprocheriez-vous en permanence de mal fonctionner quand il n’y serait pour rien ?  

 Lorsqu’on est un garçon, est-ce une faute que de trouver un copain sexy, de sentir son cœur partir en surrégime en sa présence ? Si quelque part il y a faute, c’est peut-être de vouloir le cacher. D’abord, ce genre de dissimulation devient vite invivable et rend fou ; enfin, il arrive toujours qu’on trahisse ses sentiments par un mot, un geste qui réduit à néant la volonté de les tenir secrets.

 Dans ce livre, Alexis Hayden nous révèle, sans fard, avec une certaine candeur peut-être, tout ce qu’on lui a toujours implicitement conseillé de ne jamais dire.

 

3 septembre 2014

Aimer à perdre la raison – Tome 2 – Si tu avais été…

Couverture Tome 2 - Dec 2013 (2)

Aimer à perdre la raison, 3 septembre 2014

Par Pierre-Lionel Cayla 

 

Ce commentaire fait référence à cette édition : 

Cet autre qui grandissait en moi - Tome 2 - Si tu avais été... (Edition 2013)

 

D’aucuns assurent « dévorer » des livres qui les touchent. Et ils disent réaliser ce tour en deux, trois ou quatre heures au plus, selon la taille du volume.

J’en suis incapable, car d’un tel livre, il me faut m’imprégner, m’arrêter sur les points les plus sensibles, que je lis, que je relis, relis avec une émotion propre à me chambouler le cœur, à me faire monter les larmes au point d’en avoir la vue brouillée.

Et dans « Si tu avais été…  », de l’émotion j’ai trouvé assez pour qu’il me faille des jours à en toucher le terme. Oui, des jours et non point des heures d’athlète de la lecture : je suis un lent, mais un lent volontaire, ne pouvant me résoudre à dévorer. Ma gourmandise est au mâcher patient, à la déglutition longue.

Ainsi de la scène de la brocante, premier contact réel, avec sourires et poignée de main, entre Bryan et Kévin, chacun vibrant encore dans la crainte de ne jamais pouvoir parler à l’autre, de ne jamais pouvoir le toucher, et que le hasard malin met en présence ; ainsi de celle de la piscine, où les deux garçons se cherchent, se fuient, se rattrapent sans jamais oser faire plus alors qu’en eux-mêmes l’envie en est si pressante, aussi pressante qu’est la peur de tout gâcher par une parole, un geste maladroit. Et puis, enfin, ils lâchent les mots qu’ils retenaient, l’aveu qu’ils étouffaient ; enfin ils s’aiment après avoir tant et tant hésité à se le dire. Pourtant, même après cela, point d’emballement, parce qu’il y a l’amour, c’est-à-dire le respect mutuel, c’est-à-dire aussi la hantise du sexe pour le sexe, qui réduit tant le sentiment à la vulgarité du geste, l’amour à la consommation charnelle.

Hélas… Il y a les fiertés qui mâchent les envolées de cœurs, les emportements de jeunes êtres mi-jaloux, mi-possessifs qui les exaspèrent. Cependant, malgré tout, demeure l’amour, à peine assoupi dans les conflits absurdes entre Kévin et Bryan.

Hélas… Il y a les autres, les brutes pour qui l’amour n’est que sexe, mais sexe à vocation reproductrice, appuyé sur des « lois de la nature » d’une nature qui n’a jamais légiféré et se moque des lois autant qu’un bébé de la « nature » de ce qui compose sa purée de légumes. Des petits esprits pour qui le bonheur d’autrui est intolérable, une félicité à détruire absolument quand elle contrevient à leur vision étriquée du monde. Alors, cela détruit chez l’humain sans humanité, celui pour qui, l’amour n’est qu’horizontal quand il est, par-dessus tout, un essor vers la lumière.

J’ai été tenté de « refaire le film », d’oublier qu’il s’agissait d’un roman qui doit aller vers une conclusion voulue par ses auteurs. Un instant j’ai donc décidé que Kévin et Bryan s’étaient levés deux secondes plus tôt, dans le restaurant où ils dînaient. De la sorte, il devenait impossible qu’un de leurs agresseurs saisisse le bord du blouson de Kévin, précipitant la chute de la moto de Bryan, impossible que la bagarre qui les avait tous opposés ait pu avoir lieu, car Bryan et Kévin leur avaient échappés.

Que d’émotion, de larmes montant aux yeux, brouillant la vue pour des lignes lues et relues ! Que d’agacements contre la propension qu’ont les deux garçons, parfois, à se faire du mal par orgueil ! Quelle tristesse, enfin, de se voir le témoin des épreuves que vit leur amour, par la faute de la bêtise à front de taureau de la société des hommes ! Car oui, hélas, l’homme étant terriblement doué pour le malheur, il est aussi terriblement apte à le dispenser autour de soi.

Un beau, tendre et cruel roman écrit avec délicatesse et retenue, sans vulgarité, et comme raconté avec les mots même d’un Bryan de chair et d’os. Beau, tendre et cruel roman comme l’est celui relatant les jours joyeux et tristes de Kévin et Jérémy, de Kévin avant Bryan, dans « Ma vie d’avant ».

Il reste que je dois à l’honnêteté d’avouer que, si je me suis aventuré dans un commentaire de « Si tu avais été… », tome II de la trilogie « Cet autre qui grandissait en moi » d’Alexis Hayden, Erwan Angelofys et José-René Mora, c’est que ce livre a, pour moi, un sens particulier : il m’a incité à m’engager dans le récit d’un moment déterminant de mon adolescence. Un récit que jamais je n’aurais cru pouvoir écrire, d’un temps que j’avais préféré enfermer dans l’oubli et que « Si tu avais été… » a fait ressortir, me donnant la force d’accepter enfin l’inacceptable.

Qu’ils en soient remerciés.

 

29 août 2014

Ma vie d'avant - Dernier commentaire

Cet autre qui grandissait en moi - 1

 

Dernier commentaire à propos du livre « Cet autre qui grandissait en moi – Ma vie d’avant. » :

 

Je t'aime, moi non plus... 28 août 2014

Par Pierre-Lionel Cayla

Format : Format Kindle

 

« Ma vie d’avant » ? Tendre et amère à la fois, sucrée, salée et acide encore, tel que l’est le jeu fluctuant des cœurs et des âmes. C’est de l’amour sans nom sur l’étiquette, mais avec de vrais morceaux d’amour dedans… C’est de l’aventure et de la mésaventure où point n’est besoin de faire dans la démonstration crue pour saisir que des êtres s’aiment, rient et souffrent. De la vie en somme, même si ce genre de vie-là fait braire les ânes qui préfèrent croire que tout est linéairement « hétéro-biblique » sur la terre des Hommes.

 

Kévin aime Jérémy qui aime Kévin. Mais si Kévin ne cesse de vouloir faire sentir à Jérémy ce qu’il éprouve pour lui, Jérémy ne veut pas l’entendre, parce que ça l’obligerait à se prononcer sur ses propres désirs, sur un amour dont la pensée même qu’il puisse le ressentir, l’épouvante : la vie des cœurs palpitants et des esprits réticents, oui, toute cette envie et cette peur mêlées. Et même si cela peut sembler du roman à l’eau de rose pour d’aucuns, il est beaucoup d’eau de fiel aussi dans cette affaire. Car, au fond, c’est bien ainsi que tout se passe toujours : le désir et la peur, la peur de dire, la peur d’entendre, et pourtant le désir de dire et le désir d’entendre, en même temps.

 

Alexis Hayden et José-René Mora nous entraînent avec délicatesse sur la route douce et cruelle, jalonnée d’émotions intenses, qu’empruntent deux adolescents hésitant entre l’acceptation de ce qu’ils sentent en eux et son déni : moi, Kévin, ai-je le droit d’aimer l’autre puisqu’il appartient au même genre que le mien ? Puis-je le lui dire ? Et si je le lui dis, voudra-t-il me répondre comme je le rêve ou me rejettera-t-il comme je le crains ? Et moi, Jérémy, ai-je le droit d’aimer l’autre qui est de mon genre quand tout et tous, autour de moi, me l’interdisent ?

 

Le doute, toujours, la peur, toujours. Et la haine, l’exclusion, la bête brutalité qui l’emportent, comme trop souvent, parce que la société des Hommes est tant de fois refus de ce qui n’est pas normé, tant de fois méchanceté et violence, guerre à la vie qui palpite, guerre aux corps à corps, guerre à l’amour même lorsqu’ils sortent des sentiers balisés, guerre imbécile qui laisse tant de ruines sur son champ.

 

Un beau, tendre et cruel roman, prémices du non moins beau, tendre et cruel « Si tu avais été… ».

11 juillet 2014

Ma vie d'avant - Télécharger gratuitement - 70 premières pages

7 juin 2014

Mes livres

Mes livres 6

1 juin 2014

Lettres à un jeune poète.

Rimbaud - Di Caprio

- J’ai envie de devenir poète. J’aimerais que vous me donniez un avis.

Réponse du poète :

- Ne me demandez pas, à moi, si vous pouvez devenir poète. Si quand vous vous réveillez le matin, le seul désir que vous ayez c’est de faire de la poésie, alors vous êtes poète.

 

Je pense qu’on peut adapter : si quand vous vous réveillez le matin, le seul désir que vous ayez c’est d’écrire, de chanter, de danser, de peindre ou de sculpter… C’est que vous l’êtes déjà.  

Rimbaud 2

 

28 mai 2014

Livres d'Alexis Hayden

90 - La lumière de tes ombres

 

1 - Trop la honte pour nous - 1

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Parce que c'était lui - Image réduite PUB

1 - Jamais je ne pourrai - 30 - Jaune - 3

Faut pas le dire - 50

 

3 - Couverture Tome 1 - Décembre 2015 - Edition 2016

 Couverture Tome 2 - Dec 2013 (2)

 

Couverture finale

 

Hugosse 2 blanc

 

25 mai 2014

Le temps... Le temps...

Le temps 3

J’adore les mecs qui vivent hors du temps, sont au courant de tout, sauf de l’actualité. C’est peut-être eux qui ont raison. J’ai un peu adapté les dialogues, mais je vous promets que c’est du vécu. Je vous les livre en vrac :

—     Il y a toujours une guerre quelque part...

—     Ah bon ? Où ça ?

—     ... En Syrie par exemple.

—     Ils se battent pourquoi ?

—     Si t’as raté le début..., ça va être long à expliquer.

 

***

Après l’élection du FN à la mairie :

—     Sérieux ? Ils vont vraiment mettre le feu à la médiathèque ?

      

***

Aujourd’hui :

—     T’es allé voter ?

—     On vote encore ? On a voté y a pas longtemps !...

      

***

Ce matin, je voyais une femme, en Ukraine, qui pleurait parce que tous les bureaux de vote étaient fermés et qu’elle ne pourrait pas voter. Y a pas de justice !

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